La psychanalyse
Le psychologue clinicien reçoit une formation de base mais à mon sens non suffisante pour s’inscrire dans le soin psychique. A charge pour lui d’acquérir ailleurs une solide expérience psychanalytique requise et personnelle pour prétendre avoir une orientation analytique.
Mes références théoriques s’appuient donc sur la psychanalyse et en particulier les travaux de Freud et de Lacan. L’inconscient est au cœur du dispositif de soin.
L'inconscient
- Cet autre qui vit en nous
- A quoi sert-il ?
- Comment nous influence-t-il ?
- Comment se manifeste-t-il ?
Contrairement à la pensée de certains coach qui s’accompagne trop souvent de la certitude un peu naïve qu’il suffit de vouloir pour pouvoir, ceux-ci n’ont pas réussi à éliminer la thèse selon laquelle nos difficultés et nos blocages sont généralement issus de représentations et pensées inconscientes, refoulées .
L’inconscient, c’est l’existence de cette autre scène ou se tient la vérité de notre être
Ainsi « le MOI n’est pas maitre en sa demeure »
Nous sommes tous habités par une irréductible part d’obscurité agitée par des forces pulsionnelles. L’inconscient n’est pas seulement fait de langage, de pensées. Il s’exprime aussi dans et par le corps.
LACAN « : L’INCONSCIENT, c’est le discours de l’autre ». Cet autre qui vit en nous et échappe à notre maitrise.
L’inconscient est le lieu du refoulement des pulsions, des représentations et désirs qui nous angoissent. Il se déchiffre avec l’aide du psychanalyste et guérit.
Il se manifeste à travers les « manifestations de l’inconscient » : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, langage.
Ces manifestations nous éclairent, nous intriguent, nous jouent des tours. L’inconscient répète du même quel que soit le temps passé. Il abolit le hasard
La psychanalyse se différencie de la psychothérapie comportementaliste ou cognitivisme.
Cette science ne se focalise pas directement sur les comportements, les symptômes mais s’intéresse aux profondeurs du psychisme à savoir l’inconscient. La psychanalyse doit permettre au patient de se connaitre et de se réconcilier avec soi-même.
Les symptômes relèvent du refoulement (et donc de l’inconscient) de la vie infantile. Le travail psychique du patient, à travers ses propres signifiants va consister à trouver sa vérité, sa propre voix.
Dans les thérapies comportementalistes, celles-ci ont pour particularité de s’attaquer aux difficultés du patient dans « l’ici et maintenant » par des exercices pratiques, (standards, protocoles…) observables au travers du comportement. Elles sont par la psychanalyse critiquées, notamment en termes de normalisation et de standardisation là ou chaque être humain est unique.
Ainsi pour ma part, les thérapies cognitivistes ou comportementalistes ne visent que les symptômes pris « au pied de la lettre ». En ce sens, une suppression apparente de symptôme ne signifie pas qu’il y ait disparition de celui-ci car il y a risque de déplacement. L’abord des symptômes se fera donc avec l’hypothèse du refoulement, faute de quoi on ne saisit pas grand-chose de ceux-ci.